Le pétrole rebondit en Asie grâce à des achats à bon compte
Vers 05h00 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, gagnait 37 cents à 45,71 dollars dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en janvier, progressait de 52 cents à 47,38 dollars.
Alors que les réserves américaines de brut n'avaient presque enregistré que des semaines de baisse depuis deux mois, surprenant régulièrement les analystes, le ministère de l'Energie a brusquement ramené les investisseurs à la réalité en faisant état d'un bond de quasiment 15 millions de barils lors de la semaine qui s'est achevée le 28 octobre.
Cette hausse est la plus forte depuis le début des annonces hebdomadaires en 1982. Elle est en outre 7 fois plus forte que ce sur quoi tablaient les investisseurs.
Toute hausse des réserves américaines est interprétée comme une demande morose dans la première économie au monde, dans un contexte de cours plombés par la surabondance globale de l'offre.
Les cours ont en conséquence baissé mercredi au plus bas depuis plus d'un mois. Le WTI a perdu 1,33 dollar, à 45,34 dollars, sur le New York Mercantile Exchange (Nymex).A Londres, le Brent de la mer du Nord a reculé de 1,28 dollar, à 46,86 dollars sur l'International Exchange (ICE).
"Les sentiments étaient déjà en berne car on avait de plus en plus de mal à croire en un accord significatif à l'OPEP pour baisser la production", a déclaré Alex Furber, de CMC Markets à Singapour.
"Beaucoup d'analystes sont pessimistes et l'or noir pourrait rapidement tomber à 40 dollars".
La surproduction a plombé les cours. Le baril se négociait au-delà de 100 dollars en juin 2014.
(c) AFP