Le pétrole au plus bas en un mois après les stocks américains
Vers 17H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 46,62 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1,52 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre perdait 1,47 dollar à 45,20 dollars.
L'enthousiasme des marchés après cette première annonce a été douché par une réunion peu fructueuse le week-end dernier puis par une hausse de la production de certains pays membres du cartel.
La hausse des stocks américains publiée mercredi par le département américain de l'Energie (DoE) plombait encore plus le moral des investisseurs.
Lors de la semaine achevée le 28 octobre, les réserves commerciales de brut ont monté de 14,4 millions de barils à 482,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg ne tablaient que sur une hausse de 1,5 million de barils.
"Visiblement, personne ne s'attendait à une telle hausse des réserves, et les cours ont fini d'effacer la hausse qu'ils avaient connus depuis l'annonce surprise d'un accord de l'OPEP", commentait Chris Beauchamp, analyste chez IG.
Les réserves d'essence ont décliné de 2,2 millions de barils, contre une baisse de un million attendue par les analystes, et celles de produits distillés de 1,8 million de barils, en ligne avec les attentes des analystes.
En cas de victoire du candidat républicain, "la politique énergétique américaine pourrait se retourner vers le pétrole et le charbon, ce qui reflèterait le scepticisme de Donald Trump sur le changement climatique", commentait Julian Jessop, analyste chez Capital Economics.
(c) AFP