Le pétrole creuse ses pertes, les réserves américaines s'accumulent
Vers 11H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier valait 47,43 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 71 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois de décembre cédait 74 cents à 45,93 dollars.
Cet accord aurait permis au cartel de résoudre le problème de surproduction mondiale, une thématique mise en exergue mardi par les données hebdomadaires sur les réserves américaines de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API).
"Les réserves de brut auraient augmenté de 9,3 millions de barils la semaine dernière, plus de neuf fois ce qui était attendu par les analystes", notait Dorian Lucas, analyste chez Inenco.
Selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg, les analystes s'attendent à ce que le rapport officiel du département américain de l'Énergie (DoE) pour la semaine close le 28 octobre fasse état mercredi d'une hausse de 1,5 million de barils pour le brut, une baisse de 1 million de barils pour l'essence et une baisse de 1,8 million de barils pour les produits distillés.
Le DoE, dont les données sont jugées plus fiables par les marchés, devrait publier son rapport hebdomadaire vers 14H30 GMT.
Les craintes sur la surproduction venaient également de l'intérieur de l'OPEP. Mardi, le ministre nigérian du Pétrole Emmanuel Kachiwu a annoncé que la production pétrolière de son pays était remontée à 2,1 millions de barils par jour.
L'Organisation a affirmé que l'accord serait prêt dès sa prochaine réunion, le 30 novembre à Vienne.
(c) AFP