Le pétrole monte un peu à New York, au lendemain d'une forte baisse
Vers 13H10 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, reprenait 19 cents à 47,05 dollars sur le contrat pour décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex), au lendemain d'un recul de près de deux dollars qui l'avait mené au plus bas depuis un mois.
"Ce qui domine toujours, c'est que l'on dirait de plus en plus que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ne contrôle pas sa production", a résumé Mike Lynch, de Strategic Energy & Economic Research.
Parmi les derniers éléments en date, "la production de l'OPEP pèse sur les prix car elle a atteint des niveaux record, à 33,8 millions de barils par jour", selon une étude indépendante au cartel, ont expliqué dans une note les analystes de Commerzbank.
Ces chiffres alimentent les doutes sur la bonne volonté des membres de l'OPEP, dont plusieurs sont d'ores et déjà exemptés de participer aux quotas, comme l'Iran, le Nigeria et la Libye.
"Et ce ne sont pas les pays extérieurs au cartel qui vont aider", a insisté M. Lynch.
De fait, la Russie, qui n'appartient pas à l'OPEP mais que les observateurs espèrent voir rejoindre le cartel, a fait état en début de semaine d'une production au plus haut depuis trente ans le mois dernier.
Dans les actualités plus favorables pour le marché, les investisseurs essayaient de se raccrocher à l'annonce de la fermeture du plus important oléoduc américain, dans l'Alabama, à la suite d'une explosion mortelle.
(c) AFP