Le pétrole se stabilise mais l'Opep inquiète toujours
Vers 11H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en janvier 2017, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, valait 48,80 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en décembre perdait 9 cents à 46,77 dollars.
Le WTI, qui restait sur le contrat de décembre, a atteint 46,56 dollars à 10H30 GMT, à son plus bas depuis le 28 septembre et l'annonce de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), effaçant ses légers gains engrangés vers 3H30 GMT après l'explosion d'un oléoduc en Alabama (Etats-Unis).
L'accord de l'OPEP, qui devrait permettre au cartel et à ses partenaires de limiter leur production de brut pour permettre au marché de se rééquilibrer, est désormais au coeur des inquiétudes des investisseurs.
"La réalisation de l'accord reste difficile. Outre l'échec des négociations entre membres de l'Organisation et producteurs clefs le week-end dernier, la production de l'OPEP pèse sur les prix car elle a atteint des niveaux record, à 33,8 millions de barils par jour" selon une information de presse, expliquaient les analystes de Commerzbank.
Les membres du cartel étaient en effet réunis le week-end dernier pour plancher sur l'accord, mais aucune annonce concrète n'est ressortie de cette séance de travail.
L'OPEP devrait continuer les négociations jusqu'à sa prochaine réunion officielle, le 28 novembre à Vienne.
Selon un consensus d'analystes compilé par l'agence Bloomberg, ces stocks arrêtés au 28 octobre pourraient afficher une hausse de 1,5 million de barils pour le brut, une baisse de 1 million de barils pour l'essence et une baisse de 1,8 million de barils pour les produits distillés.
(c) AFP