Le pétrole baisse à New York, scepticisme sur un accord entre producteurs
Vers 13H10 GMT, le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 70 cents à 48,00 dollars sur son contrat pour livraison en décembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
"L'idée d'un accord sur la production ne semble pas gravée dans le marbre", a résumé Kyle Cooper, d'IAF Advisors.
Ce week-end encore, l'issue d'une réunion "technique" entre membres de l'OPEP et pays extérieurs au cartel, à Vienne, a contribué à plomber le marché car elle "a échoué à déboucher sur quelque accord que ce soit", selon les termes des experts de Commerzbank.
"Au cours du week-end, les pays non membres de l'OPEP, c'est-à-dire l'Azerbaïdjan, le Brésil, le Kazakhstan, le Mexique, Oman et la Russie ont refusé de s'engager à toute participation", ont-ils précisé.
Au contraire, M. Cooper se faisait l'écho d'informations selon lesquelles la Russie, principal acteur de ces producteurs extérieurs au cartel, comptait accélérer sa production à des niveaux sans précédent depuis trente ans, si l'on en croit un projet de budget détaillé par plusieurs médias.
Quant à l'OPEP elle-même, qui doit finaliser cet accord lors du sommet de novembre, les doutes continuent à régner sur la capacité de ses membres à s'entendre sur la répartition de quotas, alors que certains d'entre eux sont d'ores et déjà exemptés d'y participer.
"Le communiqué de l'OPEP après deux jours de négociations était un chef d'oeuvre d'insignifiance, rempli d'allusions à des conversations productives et à la collaboration mais sans aucune mention de baisse ou de gel (de la production)", a conclu David Hufton, analyste chez PVM.
(c) AFP