Le pétrole recule, l'Opep ne convainc pas
Vers 11H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 49,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en recul de 35 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 25 cents à 48,45 dollars.
Lundi en début d'échanges en Asie, le baril de Brent a atteint 49,29 dollars et celui de WTI 48,17 dollars, à leur plus bas depuis un mois.
Aucune annonce forte n'est venue redonner confiance aux investisseurs, qui doutent depuis la semaine dernière que cet accord pourra se concrétiser.
"Le communiqué de l'OPEP après deux jours de négociations était un chef d'oeuvre d'insignifiance, rempli d'allusions à des conversations productives et à la collaboration mais sans aucune mention de baisse ou de gel (de la production)", tranchait David Hufton, analyste chez PVM.
Selon l'analyste, trois options sont désormais possibles lors de la prochaine réunion officielle de l'OPEP, le 28 novembre : une absence d'accord, un accord ambitieux mais dont la réalisation serait peu crédible, ou un accord réaliste mais qui ne permettrait pas de rééquilibrer le marché.
Les marchés devraient donc continuer de scruter les annonces des dirigeants de l'Organisation avant cette réunion.
(c) AFP