Le pétrole rebondit grâce aux stocks américains
Vers 16H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 50,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 85 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 80 cents à 49,98 dollars.
Les prix avaient dans un premier temps peu réagi à l'annonce mercredi d'une baisse inattendue des stocks américains de brut, mais après avoir digéré ces données, les investisseurs étaient repartis à l'achat sur l'or noir.
Lors de la semaine achevée le 21 octobre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 600.000 barils à 468,2 millions de barils, selon les données publiées par le département américain de l'Energie (DoE) mercredi, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 2 millions de barils.
Les marchés continuaient par ailleurs de scruter chaque déclaration des dirigeants de l'OPEP, qui tentent de rassurer les investisseurs depuis que l'Irak a demandé le week-end dernier à être exempté d'un gel de sa production.
"Les observateurs ont pu se consoler en voyant que le ministre algérien de l'Energie jugeait +prometteuses+ les avancées des discussions sur l'accord", soulignait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.
Tous les membres de l'OPEP ont déclaré vouloir un accord pour limiter la production, et ainsi participer au rééquilibrage d'un marché dont la demande atone peine à absorber un surplus d'offre, mais les modalités pour chaque pays ne sont pas encore fixées.
Les négociations devraient continuer jusqu'à la réunion officielle du cartel, le 30 novembre à Vienne.
(c) AFP