Le pétrole rebondit avec les stocks américains et le Venezuela
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 50,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 29 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagne 17 cents à 49,35 dollars.
Les stocks américains de brut ont baissé de 600.000 barils, selon les données du Département américain de l'Energie (DoE), alors que les marchés s'attendaient à une hausse des réserves.
"Le surplus des réserves mondiales doit être écoulé pour voir les prix grimper. Si une telle baisse est principalement entre les mains de l'OPEP, ce rééquilibrage est déjà en cours aux Etats-Unis", arguait Tamas Varga, analyste chez PVM.
Pourtant, la seule publication du DoE n'était pas parvenue mercredi à relancer durablement les cours en hausse.
Les analystes de BNY Mellon notaient comme possible soutien au prix l'instabilité politique au Venezuela, où l'opposition a mobilisé mercredi des centaines de milliers de personnes, même si la production pétrolière n'est pour l'instant pas affectée dans le pays.
"Si les incertitudes autour de l'accord de l'OPEP ne sont pas réglées, et si la production n'est pas limitée par d'autres moyens, les prix devraient reculer des plus hauts atteints dans les dernières semaines", prévenaient cependant les analystes.
Alors que la Libye, le Nigeria et l'Iran ne participeront pas au gel, cela laisserait l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, porter le plus lourd de l'effort.
(c) AFP