Le pétrole en légère hausse en Asie
Vers 03h30 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en décembre, progressait de 6 cents à 49,24 dollars.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en décembre, gagnait 11 cents à cents à 50,09 dollars.
Les cours avaient terminé en repli mercredi. Le WTI perdant 78 cents au New York Mercantile Exchange (Nymex) tandis que le Brent cédait 81 cents à 49,98 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
L'annonce inattendue d'une baisse de 553.000 barils des réserves commerciales américaines de brut, selon les données hebdomadaires du département de l'Energie (DoE), n'a apporté qu'un soutien ponctuel aux prix.
"Les analystes avaient anticipé une hausse d'environ 2 millions de barils (mais) cela n'a pas été suffisant pour empêcher les cours de terminer à la baisse" mercredi, a observé Alex Furber, analyste chez CMC Markets à Singapour.
"La déprime est due au scepticisme relatif à l'OPEP et à la capacité du cartel à forger un accord qui puisse être mis en oeuvre car plusieurs pays demandent à en être exemptés", a-t-il poursuivi.D'intenses tractations sont en cours entre les membres de l'OPEP pour répartir l'effort de réduction de l'offre avant une réunion fin novembre ayant l'objectif de finaliser cet accord.
L'Irak a, selon plusieurs analystes, demandé à être exempté de quota dimanche avant de concentrer ses critiques sur le niveau de production pris en compte pour établir ces mêmes quotas.
L'Iran, la Libye et le Nigeria ont été exemptés de cet accord trouvé en septembre par l'OPEP pour réduire la production. Le pétrole vaut aujourd'hui deux fois moins cher qu'en juin 2014, en raison d'une production trop importante.
(c) AFP