Le pétrole recule toujours, la baisse des stocks américains ne convainc pas
Vers 16H10 GMT (18H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 50,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 67 cents par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 53 cents à 49,43 dollars.
Pourtant, selon le DoE, les réserves américaines de brut ont reculé de 600.000 barils à 468,2 millions de barils, là où un consensus établi par Bloomberg prévoyait sur une hausse de 2 millions de barils.
L'organisation professionnelle American Petroleum Institute (API), qui compile ses données indépendamment, avait pour sa part fait état d'une hausse des réserves.
"Cette publication devrait être vue comme positive pour les prix, puisque la baisse des stocks semble être due à une hausse de l'activité des raffineries, maintenant que la saison des maintenances est achevée", commentait Torbjorn Kjus, analyste pour DNB Markets.
Les réserves d'essence ont baissé de 2 millions de barils alors que les experts de Bloomberg prévoyaient un recul d'un million de barils.
Quant aux stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont chuté de 3,4 millions de barils, les experts s'attendant à une baisse de seulement 1,5 million de barils.
Mais les marchés restaient focalisés sur les incertitudes autour de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour réduire sa production.
Le week-end dernier, l'Irak a demandé à être exempté d'une limitation de sa production afin de pouvoir utiliser les revenus du pétrole pour lutter contre l'organisation Etat Islamique.
(c) AFP