USA: baisse hebdomadaire inattendue des stocks de pétrole brut
Lors de la semaine achevée le 21 octobre, les réserves commerciales de brut ont reculé de 600.000 barils à 468,2 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 2 millions de barils.
Les chiffres officiels du DoE viennent également à l'encontre des estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API) qui tablait mardi soir sur une hausse encore plus marquée des réserves de brut la semaine dernière.
Les réserves d'essence ont baissé de 2 millions de barils, les experts de Bloomberg ne prévoyaient un recul que d'un million de barils.
Elles sont cependant en hausse de 3,4% par rapport à la même période de l'année précédente et sont bien au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque.
Quant aux stocks de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont chuté de 3,4 millions de barils, les experts s'attendant à une baisse de seulement 1,5 million de barils.
Par rapport à la même époque en 2015, ils sont en hausse de 7,3% et ils restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- Production en hausse
Egalement surveillées, les réserves du terminal pétrolier de Cushing (Oklahoma, sud), qui servent de base au prix du pétrole échangé à New York, ont décliné de 1,3 million de barils, à 58,4 millions de barils.
Toutes catégories confondues, les stocks américains pétroliers ont baissé de 8,7 millions de barils.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les Etats-Unis ont consommé en moyenne 20,4 millions de barils par jour (mbj) de produits pétroliers, soit une hausse de 4,3% par rapport à la même époque de l'an dernier.
Durant la même période, la demande d'essence a baissé de 0,1% tandis que celle de produits distillés a avancé de 2,5%, dans les deux cas sur un an.
Les raffineries américaines ont accéléré la cadence en fonctionnant à 85,6% de leurs capacités, contre 85,0% la semaine précédente.
(c) AFP