Le pétrole poursuit sa baisse, plombé par l'Opep et les stocks américains
Vers 10H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 50,27 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 51 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 55 cents à 49,41 dollars.
"Il devient évident que l'OPEP n'a plus de munitions pour faire grimper les cours", commentaient les analystes de PVM.
Le week-end dernier, l'Irak, un des principaux producteurs du cartel, a demandé à être exempté d'un gel de sa production pour conserver les revenus du pétrole et lui permettre de lutter contre l'organisation Etat Islamique.
"Le secrétaire général de l'OPEP (Mohammed Barkindo) s'est précipité à Bagdad pour régler la situation, mais ses efforts n'ont pour l'instant visiblement pas aboutis", rapportait PVM.
Par ailleurs, l'American Petroleum Institute, organisation professionnelle qui publie chaque semaine ses estimations des réserves américaines de pétrole, a fait état d'une augmentation des stocks de brut de 4,75 millions de barils lors de la semaine close le 21 octobre.
Les analystes prévoyaient une hausse de seulement 2 millions de barils, selon un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
"Si la hausse des stocks était confirmée par l'EIA, elle annulerait à peu près la baisse surprise de la semaine dernière (de 5,2 millions de barils), et les cours pourraient accentuer leur baisse", prévenait Craig Erlam, de Oanda.
(c) AFP