Le pétrole recule, les marchés observent l'Opep et les stocks US
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 50,86 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 60 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 55 cents à 49,97 dollars.
Alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) avait permis aux cours de s'envoler fin septembre en annonçant travailler sur un accord de limitation de la production, la multitude de déclarations de responsables inquiète désormais les marchés.
"Les investisseurs n'aiment pas quand on revient sur ses engagements, et quand on regarde l'accord de l'OPEP, les déclarations qui fusent dans tous les sens brouillent la visibilité, ce qui pèse sur les cours", commentait Naeem Aslam, analyste de Think Markets.
Le ministre irakien du Pétrole a demandé à ce que son pays soit exempté d'une limitation ou même d'un gel de sa production, les revenus du pétrole étant nécessaires au combat de l'Irak contre l'organisation Etat Islamique, ont rapporté plusieurs sources de presse.
Les membres du cartel devraient continuer de plancher sur l'accord jusqu'à la réunion officielle de l'OPEP, fin novembre à Vienne.
"Par ailleurs, certains investisseurs restent prudents avant la publication des réserves hebdomadaires américaines, et préfèrent engranger des bénéfices avant", ajoutait Naeem Aslam.
Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, les stocks de pétrole brut devraient avoir augmenté de 2 millions de barils lors de la semaine close le 21 octobre, après avoir baissé de 5,2 millions de barils la semaine précédente.
Comme chaque semaine, cette publication sera précédée par celle de l'association professionnelle American Petroleum Institute (API), qui publie ses propres évaluations sur les réserves américaines mardi après la clôture des marchés européens.
(c) AFP