Le pétrole rebondit dans un marché sans direction forte
Vers 10H05 GMT (12H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,61 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 15 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 26 cents à 50,78 dollars.
"Les cours du brut ne veulent pas passer durablement sous la limite des 50 dollars (pour le WTI, NDLR) avant la publication mercredi des données sur les réserves américaines", expliquait Olivier Jakob, analyste de Petromatrix.
Le Département américain de l'Energie (DoE) publiera mercredi ses estimations sur les stocks aux Etats-Unis, et l'association professionnelle de l'American Petroleum Institute (API) fera état de ses propres chiffres après la clôture des marchés européens ce mardi.
Les marchés continuaient par ailleurs de scruter les déclarations des représentants de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) alors que le cartel doit finaliser son accord pour faire reculer sa production d'or noir.
"L'Irak a prouvé une nouvelle fois que le pays était devenu le plus rebelle des membres de l'OPEP en demandant ce week-end à être dispensé d'un gel de sa production, comme le Nigeria et la Libye le sont, pour pouvoir financer la lutte contre le groupe Etat Islamique", rapportaient les analystes de PVM.
"La demande est peut-être rationnelle, mais ces signes de révolte au sein du cartel brouillent les perspectives", estimaient-ils.
Les membres du cartel ont jusqu'à la réunion officielle de l'OPEP fin novembre pour définir les modalités de l'accord.
(c) AFP