Le pétrole baisse, l'Irak demande à ne pas geler sa production
Vers 16H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,12 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 66 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance perdait 72 cents à 50,13 dollars.
L'Organisation a annoncé fin septembre avoir trouvé un accord pour limiter sa production, et faire ainsi face à une demande qui n'absorbe plus l'intégralité de l'offre et pèse sur le prix du brut.
"Il devient de plus en plus clair que l'Arabie saoudite, accompagnée des Emirats arabes unis et du Koweït, devront porter la majorité des coupes si l'accord veut avoir une chance de se matérialiser", commentait M. Lawler.
Les marchés ne semblaient pas pour autant avoir complètement écarté la possibilité d'un accord, et les cours de l'or noir restaient au dessus de la limite symbolique des 50 dollars le baril.
"Les prix du brut ont gagné 6 dollars depuis Alger, et maintenant les marchés attendent d'en savoir plus. Malgré le scepticisme des investisseurs, il est difficile de parier contre l'Arabie saoudite", estimait Michael Wittner, analyste chez Société Générale.
(c) AFP