Le pétrole ouvre en baisse à New York, plombé par l'Irak
Vers 13H20 GMT, le prix du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, perdait 68 cents à 50,17 dollars au New York Mercantile Exchange (Nymex) sur le contrat pour décembre.
"Les Irakiens ont tout simplement dit qu'ils ne voulaient pas participer à une réduction de la production (...). Ils estiment qu'il devraient bénéficier d'une exemption car ils sont engagés dans une bataille contre (le groupe) Etat islamique", a expliqué Bob Yawger de Mizuho Securities USA.
"L'Irak a insisté ce week-end pour être exempté d'un gel de sa production", ont précisé les experts de Commerzbank dans une note, prévenant que "les risques d'un échec de l'accord sont de plus en plus grands".
"L'Irak est le second plus gros producteur de l'OPEP" a rappelé Bob Yawger.
Au sein du cartel, la Libye, le Nigeria et surtout l'Iran ont déjà été exemptés d'une réduction de leur production.
Si l'Irak non plus ne participait pas à un cet accord, un grosse partie de cet effort de réduction reposerait sur l'Arabie saoudite, pays dominant de l'OPEP.
Or, "les Saoudiens ne pourront pas continuer à vendre des obligations ou des parts de leurs entreprises pour renflouer leur budget", a indiqué Carl Larry de Frost & Sullivan dans une note.
Le propos rassurants de l'Arabie saoudite sur une amélioration de prix de l'or noir, lors d'une rencontre avec la Russie à Ryad dimanche, n'ont pas calmé les craintes des investisseurs.
(c) AFP