Le pétrole se stabilise, marché prudent sur fond de risque irakien
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en léger retrait de 2 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 6 cents à 50,79 dollars.
"Pourtant, les risques d'un échec de l'accord sont de plus en plus grands", prévenaient les analystes de Commerzbank.
"L'Irak a insisté ce week-end pour être exemptée d'un gel de sa production pour pouvoir financer sa guerre contre l'organisation Etat Islamique, et il est peu probable que les autres pays du cartel acceptent. Vu que la Libye, le Nigeria et l'Iran sont déjà exemptés, le gros de l'effort serait à accomplir par l'Arabie Saoudite et ses alliés dans la région", expliquaient-ils.
Fin septembre, l'OPEP a annoncé à Alger que les membres du cartel comptaient limiter leur production pour faire face à une offre mondiale de pétrole excessive, alors que les perspectives de croissance de la demande sont sans cesse revues à la baisse.
L'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, a dores et déjà annoncé compter baisser sa production en cas de finalisation de l'accord, mais les modalités pour chaque pays restent à définir.
"Les prix du brut ont gagné 6 dollars depuis Alger, et maintenant les marchés attendent d'en savoir plus. Malgré le scepticisme des investisseurs, il est difficile de parier contre l'Arabie Saoudite", estimait Michael Wittner, analyste chez Société Générale.
(c) AFP