Le pétrole reprend son souffle en l'absence de signaux forts
Vers 16H05 GMT (18H05 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,57 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 19 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, restait stable à 50,63 dollars.
"Avant de rencontrer son homologue saoudien Khaled al-Faleh, le ministre russe de l'Energie Alexandre Novak a de nouveau affirmé sa volonté de geler la production de son pays, avant de donner un indice sur ce niveau. Il a en effet déclaré que la Russie devrait produire en moyenne 11 millions de barils par jour en 2017, ce qui est proche des niveaux actuels", ont noté les analystes de PVM.
Malgré la baisse de jeudi, les cours de l'or noir restaient au dessus du seuil symbolique des 50 dollars, les marchés continuant d'être relativement confiants sur les chances de mise en place d'un accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole pour limiter la production mondiale.
Dans le but de concrétiser cet accord, les ministres de l'OPEP et certains de leurs partenaires devraient se réunir pour une session de travail fin octobre à Vienne, avant de se retrouver à nouveau dans la capitale autrichienne pour le rendez-vous officiel du cartel fin novembre.
(c) AFP