Le pétrole tente de se reprendre après sa chute de la veille
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,77 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 39 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est le premier jour d'utilisation comme contrat de référence, gagnait 26 cents à 50,89 dollars.
Alors que les marchés misent de plus en plus sur une hausse des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) avant la fin de l'année, le billet vert, monnaie de référence du pétrole, se renforce, ce qui pénalise les investisseurs utilisant d'autres devises pour investir dans l'or noir.
"La baisse d'hier n'a pas été assez marquée pour que la limite symbolique des 50 dollars par baril soit franchie, ce qui suggère que les investisseurs estiment toujours qu'une limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) limitera les inquiétudes sur l'offre", notait Michael Van Dulken, analyste chez Accendo Markets.
Alors que le marché du pétrole est déséquilibré depuis 2014 par une croissance record de l'offre, tandis que la demande augmente moins que prévu, l'OPEP a en effet annoncé fin septembre renouer avec une politique de gestion active, en fixant un plafond de production maximale à ses membres.
Si l'Arabie Saoudite, premier exportateur mondial, a dores et déjà annoncé une limitation de sa production, les modalités de l'accord ne sont pas encore connues pour les autres pays.
(c) AFP