Le pétrole redescend, la surproduction inquiète toujours
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 52,13 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 54 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour l'échéance de novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, était en baisse de 55 cents à 51,27 dollars.
"Ceci dit, un rebond des importations est dores et déjà attendu cette semaine, ce qui devrait faire grimper les réserves. Il faut par ailleurs noter que le pétrole qui n'est pas importé par les Etats-Unis finit sur le marché mondial, où il participe à la surabondance de l'offre", notaient les analystes de Commerzbank.
L'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) sur une limitation de sa production, annoncé fin septembre à l'issu d'une réunion informelle à Alger, continue de diviser les investisseurs et les analystes.
Le ministre saoudien de l'Energie a estimé mercredi lors d'une conférence que les réductions de production aideraient à rétablir l'équilibre du marché du pétrole, et a annoncé que certains pays non-membres de l'OPEP étaient prêts à se joindre à l'accord.
"Nous restons sceptiques, et estimons que ces déclarations sont avant tout une tentative de faire grimper les cours du pétrole", jugeaient les analystes de Commerzbank.
Pour mettre en place cet accord et définir quels plafonds seraient établis pour chaque pays, un comité de travail se réunira à Vienne fin octobre pour une session à laquelle certains pays non-membres ont été conviés.
(c) AFP