Le pétrole s'envole, baisse inattendue des stocks américains
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 52,93 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,25 dollar par rapport à la clôture de mardi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre gagnait 1,47 dollar à 51,76 dollars.
"La hausse s'est accélérée en séance, les données de l'EIA (Energy Information Administration, antenne du département américain de l'Énergie ou DoE, NDLR) ont montré que les stocks hebdomadaires de brut ont reculé pour la sixième fois en sept semaines", expliquait Wayne Heap, analyste de Love Energy.
Selon les données du DoE, les réserves de brut ont reculé lors de la semaine close le 14 octobre de 5,2 millions de barils à 468,7 millions de barils. Cette annonce a pris les marchés par surprise, les analystes attendant une hausse des stocks de 2,1 millions de barils selon la médiane d'un consensus compilé par l'agence Bloomberg.
A l'inverse des stocks de brut, les réserves d'essence ont augmenté de 2,5 millions de barils, alors que les experts de Bloomberg prévoyaient un recul de 1,125 million de barils.
Quant aux stocks de produits distillés, (gazole, fioul de chauffage, kérosène), ils ont décliné de 1,2 million de barils, les experts s'attendant à une baisse de 1,5 million de barils.
La perspective d'un accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), qui pourrait accélérer le rééquilibrage d'un marché dont la demande ne parvient pas à absorber une offre surabondante, restait source d'optimisme pour les investisseurs.
(c) AFP