Le pétrole monte après des données encourageantes sur les stocks US de brut
Vers 10H20 GMT (12H20 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 52,46 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 73 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre gagnait 77 cents à 51,06 dollars.
"Ces chiffres ont montré une baisse inattendue de 3,8 millions de barils des stocks américains de brut la semaine dernière et les réserves de brut du terminal de Cushing (Oklahoma, centre-sud des États-Unis) ainsi que celles de produits distillés ont aussi baissé fortement", relevaient les experts de Commerzbank.
Les investisseurs attendaient désormais la publication mercredi des données du département américain de l'Énergie (DoE), qui, selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg, devraient faire état d'une hausse de 2,1 millions de barils des réserves de brut lors de la semaine close le 14 octobre.
Les stocks d'essence devraient pour leur part avoir baissé de 1,125 million de barils et ceux de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) reculé de 1,50 million de barils.
Les prix étaient par ailleurs soutenus par un léger accès de faiblesse du dollar mardi. La baisse du billet vert rend moins onéreux les achats de pétrole, libellés dans la monnaie américaine, pour les investisseurs munis d'autres devises.
Les cours restaient de plus portés par les espoirs de voir une diminution de l'offre se matérialiser après l'accord trouvé fin septembre par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP).
(c) AFP