Le pétrole se stabilise avant les stocks américains
Vers 16H15 GMT (18H15 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,47 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 5 cents par rapport à la clôture de lundi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 11 cents à 50,06 dollars.
La baisse du dollar permet en effet aux investisseurs détenant d'autres devises de gagner en pouvoir d'achat, puisque le billet vert sert de monnaie de référence au pétrole.
Les investisseurs observaient par ailleurs les avancées de l'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour limiter sa production.
Les perspectives que des pays non-membres du cartel se joignent à l'effort ont été rendues plus plausibles mardi car l'Azerbaïdjan a exprimé sa volonté de participer en gelant sa production, expliquaient les analystes de PVM.
En quête d'indices sur l'état de l'offre sur le marché, les observateurs décortiqueront mercredi la publication des données du département américain de l'Énergie (DoE) sur les réserves de pétrole aux États-Unis pour la semaine close le 14 octobre.
Selon la prévision médiane des analystes interrogés par Bloomberg, les stocks de brut devraient s'être étoffés pour la deuxième semaine consécutive, enregistrant une hausse de 1,7 million de barils après un bond de 4,9 millions de barils la semaine précédente qui avait constitué la première hausse des réserves en six semaines.
L'institut professionnel de l'American Petroleum Institute (API) publiera ses propres chiffres après la clôture des marchés en Europe.
(c) AFP