Le pétrole recule, les marchés hésitent au terme d'une semaine chargée
Vers 16H25 GMT (18H25 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,67 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 36 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre reculait de 37 cents à 50,07 dollars.
Les cours s'étaient envolés lundi, soutenus par l'annonce à Istanbul par le président russe, Vladimir Poutine, que son pays comptait participer aux efforts de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pour limiter la production mondiale.
Depuis, "les cours ont été chahutés par les publications sur l'état du marché qui suggèrent que, même si l'accord de l'OPEP est appliqué avec succès, il ne suffirait pas à faire face à la surproduction mondiale", commentait Phil Foster, de Love Energy.
L'Agence Internationale de l'Energie (AIE), l'OPEP et l'EIA (Energy Information Administration, antenne du département américain de l'Énergie ou DoE) ont publié leurs rapports mensuels sur l'offre et la demande globale pour l'or noir et seule l'EIA était légèrement plus optimiste que le mois précédent.
"Une production record de l'OPEP en septembre montre que la pression est énorme. L'OPEP doit trouver un moyen de couper sa production d'une façon politiquement acceptable par ses 17 membres, faire accepter cet accord par la Russie puis espérer que la production américaine en pétrole de schiste ne comblera pas le vide ainsi créé", résumait Jasper Lawler, de CMC Markets.Les stocks de brut ont augmenté de 4,9 millions de barils à 474 millions de barils la semaine dernière, selon les données du DoE, la première hausse des réserves en six semaines.
"Mais cette hausse a été compensée par une baisse plus forte que prévu des réserves d'essence et de produits distillés", a rappelé Phil Foster.
Les stocks d'essence ont reculé de 1,9 million de barils, tandis que les réserves de produits distillés ont reculé de 3,7 millions de barils.
(c) AFP