Le pétrole reste stable, pris entre hausse des stocks US et dollar en baisse
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,79 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 1 cent par rapport à la clôture de mercredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 5 cents à 50,23 dollars.
"La combinaison de la faiblesse du dollar sur la séance et les espoirs d'un accord de limitation de la production de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont poussé les investisseurs les plus optimistes à l'achat", expliquait à l'AFP Lukman Otunuga, analyste à FXTM, pour expliquer le rebond des cours en fin de séance.
Le dollar, particulièrement recherché dans les dernières séances, reculait légèrement ce jeudi, ce qui favorisait en effet les investisseurs possédant d'autres devises et qui doivent utiliser la monnaie américaine pour acheter du pétrole.
Les marchés attendaient par ailleurs les suites du sommet informel d'Istanbul, qui a réuni jusqu'à mercredi des pays de l'OPEP et la Russie pour discuter de l'accord du cartel pour limiter la production mondiale.
Les modalités restant à définir, l'OPEP a invité d'autres pays producteurs, dont la Russie, à se réunir à Vienne à la fin du mois d'octobre, avant la réunion officielle de l'Organisation à la fin du mois de novembre.
Les cours étaient cependant affectés par la hausse des réserves américaines, qui ont augmenté plus rapidement que ne le prévoyaient les analystes, selon les données publiées par le département américain de l'Energie (DoE).
L'American Petroleum Institute (API), une fédération privée qui publie ses propres données pour les réserves américaines la veille du DoE, avait fait état d'une hausse également moins marquée, de 2,7 millions de barils.