Le pétrole en baisse, la position de la Russie reste ambiguë
Vers 10H30 GMT (12H30 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 52,87 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en baisse de 27 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance reculait de 27 cents à 51,08 dollars.
Mais les déclarations de Vladimir Poutine ne convainquaient pas certains analystes. "La Russie est mal préparée à limiter sa production, qui atteint actuellement des niveaux records", notait Stephen Brennock, analyste chez PVM.
"Les doutes s'accentuent depuis que (Igor Setchine, proche de Vladimir Poutine, NDLR) le dirigeant du groupe public Rosneft, qui produit 40% du pétrole russe, a affirmé qu'il n'accepterait pas de geler ou de faire reculer sa production", expliquait-il, citant des informations de presse.
Alors que l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a annoncé il y a deux semaines avoir trouvé un accord pour limiter sa production et ainsi faire face à une croissance atone de la demande, les marchés s'interrogent sur la position des autres grands producteurs mondiaux, en particulier la Russie, qui a produit à un niveau record en septembre.
(c) AFP