Le pétrole se reprend, Poutine favorable à un accord sur la production
Vers 17H00 GMT (18H00 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 53,22 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 1,29 dollar par rapport à la clôture de vendredi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance prenait 1,48 dollar à 51,29 dollars.
Les cours ont effacé leurs pertes du début de la séance européenne, alors que la Russie, grand producteur mais qui ne fait pas partie de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), pourrait se joindre à l'accord trouvé il y a deux semaines par les membres du cartel sur une limitation de sa production.
La Russie est prête à se joindre aux mesures pour limiter la production de pétrole, a déclaré le président russe Vladimir Poutine dans une allocution lors du Congrès Mondial de l'Energie à Istanbul.
La participation de la Russie donnerait une nouvelle crédibilité à l'accord de l'OPEP, soulignait Jasper Lawler, analyste de CMC Markets.
La position officielle de l'OPEP est que le cartel définira les modalités de l'accord avant d'inviter de nouveaux participants à s'y joindre, mais en réalité, l'Arabie saoudite attendait certainement de voir si la Russie limiterait sa production avant de signer, expliquait-il.
L'Arabie saoudite, qui s'est engagée à limiter sa production, risquerait en effet de perdre des parts de marché si le pays était le seul producteur à réduire la cadence.
(c) AFP