Le pétrole à la baisse en Asie
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se retrouvent en marge d'un sommet sur l'énergie, à Istanbul, pour préciser les modalités de l'accord trouvé dans des conditions similaires pour limiter la production, il y a deux semaines à Alger.
Mais le ministre russe de l'Energie, Alexandre Novak, a d'ores et déjà douché les espoirs des marchés pour une avancée concrète cette semaine.
"Le ministre a déclaré qu'il ne s'attendait pas à ce que la Russie accepte de geler ou de réduire sa production lors d'une réunion" à Instanbul, rapportait vendredi Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Vers 02h40 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, pour livraison en novembre, reculait de 52 cents, à 49,29 dollars.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en décembre, perdait 50 cents, à 51,43 dollars.
"Cela montre à quel point le marché est sensible aux gros titres et à quel point il peut être important d'avoir la Russie avec soi" dans la perspective d'un accord, a déclaré Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.La mise en oeuvre de l'accord préliminaire, qui marque la première fois depuis deux ans l'intention de l'OPEP de réduire son offre, ne doit se faire que lors du sommet de novembre à Vienne et la participation de la Russie reste une inconnue.
"Les prix du brut vont probablement continuer de réagir aux déclarations des divers producteurs", a estimé Sanjeev Gupta, analyste chez EY.
L'or noir a perdu la moitié de sa valeur en deux ans en raison d'une offre largement excédentaire.
(c) AFP