Le pétrole recule, la Russie exclut un accord la semaine prochaine
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 74 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance cédait 67 cents à 49,77 dollars.
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devraient à nouveau se retrouver en marge d'un sommet sur l'énergie, qui se tient cette fois-ci à Istanbul à partir de ce week-end, pour préciser les modalités de l'accord trouvé dans des conditions similaires la semaine dernière à Alger.
Mais le ministre russe de l'énergie, Alexandre Novak, a d'ores et déjà douché les espoirs des marchés pour une avancée concrète la semaine prochaine.
"Le ministre a déclaré qu'il ne s'attendait pas à ce que la Russie accepte de geler ou de réduire sa production lors d'une réunion la semaine prochaine", rapportait Jasper Lawler, analyste chez CMC Markets.
Cela ne veut pas dire qu'il n'y aura pas d'accord lors de la réunion officielle de l'OPEP, qui doit se tenir fin novembre à Vienne, mais cela a servi de prétexte aux investisseurs pour engranger des bénéfices à l'issu d'une semaine de hausse, expliquait l'analyste.
(c) AFP