Le pétrole en retrait, la Russie efface les espoirs d'accord la semaine prochaine
Vers 10H20 GMT (12H20 à Paris), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 52,14 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 37 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance reculait de 19 cents à 50,25 dollars.
Les cours de l'or noir profitaient en début de séance des espoirs sur une réunion officieuse des membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP), en marge d'un sommet sur l'énergie qui doit se tenir à partir de ce week-end à Istanbul.
Le pétrole a été soutenu par la baisse des stocks américains (selon des données publiées mercredi par le Département américain de l'Energie, NDLR) et l'accord de l'OPEP revient désormais au centre de l'attention, commentait Michael van Dulken, de Accendo Markets.
Les responsables de l'OPEP auraient pu profiter de leur présence à Istanbul pour clarifier l'accord trouvé la semaine dernière à Alger pour limiter la production et ainsi équilibrer un marché dont la demande croit avec moins de vigueur.
Mais la Russie, un des plus grands producteurs mondiaux mais qui ne fait pas partie de l'OPEP, aurait d'ores et déjà écarté l'idée d'un accord à Istanbul. Il s'agira uniquement de discussions, a déclaré le ministre russe de l'Energie, Alexander Novak, à l'agence Bloomberg.
(c) AFP