Le pétrole grimpe avec l'Opep et les stocks US
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 52,42 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 46 cents par rapport à la clôture de mercredi, après avoir atteint vers 13H45 GMT son plus haut niveau en quatre mois à 52,65 dollars.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre prenait 47 cents à 50,30 dollars après avoir grimpé vers 13H45 GMT à son plus haut depuis plus de trois mois à 50,51 dollars.
"Les marchés ont bien réagi à une information de presse selon laquelle les pays de l'OPEP vont à nouveau se réunir, cette fois-ci à Istanbul, la semaine prochaine", expliquait à l'AFP Jameel Ahmad, analyste chez FXTM.
Contre toute attente, l'OPEP avait réussi à s'accorder, la semaine dernière, sur une limitation de sa production, pour faire face au ralentissement de la croissance de la demande.
Si cet accord avait enclenché la hausse des cours, les analystes étaient restés prudents, alors que les modalités de l'accord sur les limitations de production par pays n'étaient pas encore définies et que les pays producteurs non membres de l'OPEP ne s'étaient pas prononcés.
Cette nouvelle réunion prévue à Istanbul rassure donc les marchés, résumait Jameel Ahmad. "Je pense que les marchés réagissent à l'idée que les membres de l'OPEP semblent enfin prêts à travailler ensemble, plus qu'à un espoir d'action concrète à venir", estimait-il.
Par ailleurs, les cours étaient soutenus par la publication du Département américain de l'Energie (DoE), qui a fait état mercredi d'une nouvelle baisse des stocks de brut la semaine dernière, alors que les analystes attendaient une hausse.