Le pétrole se stabilise après une semaine de hausse
Vers 10H15 GMT (12H15 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 2 cents par rapport à la clôture de mercredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre reculait de 10 cents à 49,73 dollars.
Les cours se sont envolés la semaine dernière après la décision de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) de limiter leur production.
"La question dans tous les esprits est de savoir si cette hausse était temporaire ou si la réunion de l'OPEP aura un effet durable", résumait Tamas Varga, analyste chez PVM.
"Nous doutons fortement de l'efficacité de cet accord, car nous trouvons difficile d'imaginer qu'il sera acté vu les divergences d'intérêts économiques et politiques des différents acteurs", tranchait l'analyste, qui notait cependant que le marché pouvait réagir différemment.
Autre élément de soutien aux prix du pétrole, les stocks de pétrole continuaient de baisser aux Etats-Unis.
Selon le département américain de l'Energie (DoE), ils ont baissé de trois millions de baril la semaine dernière, pour la cinquième semaine de baisse consécutive.
Alors que les marchés estiment de plus en plus probable que la Réserve fédérale américaine relève ses taux directeurs, le billet vert, prend de la valeur, ce qui ôte du pouvoir d'achat aux investisseurs munis d'autres devises qui doivent cependant acheter le pétrole dans sa monnaie de référence.
(c) AFP