Le pétrole en hausse, les stocks américains poursuivent leur baisse
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre valait 51,63 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 76 cents par rapport à la clôture de mardi, après avoir atteint vers 09H35 GMT 51,81 dollars, un plus haut depuis quatre mois,
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le contrat de novembre gagnait 75 cents à 49,44 dollars, grimpant même vers 09H35 GMT 49,57 dollars, son niveau le plus élevé depuis plus de trois mois.
Alors que le département américain de l'Énergie (DoE) doit publier ses estimations après la clôture en Europe, la fédération privée American Petroleum Institute (API) a déjà fait état de ses propres chiffres.
Comme c'est le cas depuis plusieurs semaines, les réserves américaines auraient baissé, là où les marchés attendaient une hausse.
"Le rapport de l'API fait état d'une baisse des stocks de 7,6 millions de barils" sur la semaine close le 30 septembre, détaillait Olivier Jakob, de Petromatrix.
"Les réserves d'essence ont augmenté de 2,9 millions de barils et ceux de produits distillés ont diminué de 4 millions de barils", précisait-il.
Selon l'analyste, si les données du DoE confirmaient celles de l'API, les cours de l'or noir pourraient dépasser de façon durable leurs plus hauts en huit mois pour le Brent et 11 mois pour le WTI atteints en juin, à respectivement 51,22 dollars et à 48,75 dollars.
L'accord de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) continuait par ailleurs de soutenir les marchés de l'or noir.
(c) AFP