La reprise pétrolière aura peu d'impact sur la croissance au Moyen-Orient
Cette région continuera à être confrontée à des défis importants avec des prix pétroliers modérés, conséquences de tensions géopolitiques et de la poursuite de conflits dans certains pays.
Après avoir atteint leur plus bas niveau depuis 10 ans en janvier, les cours du baril sont remontés de 50% pour s'établir à 45 dollars (40 euros) en août, principalement en raison d'arrêts involontaires de la production qui ont quelque peu équilibré le marché pétrolier, a expliqué le Fonds.
Dans son rapport sur les prévisions économiques mondiales, le FMI a maintenu ses projections de croissance d'avril et de juillet pour la plupart des pétromonarchies du Golfe, dont l'Arabie saoudite, et pour l'Algérie.
Il a cependant revu à la hausse les projections pour l'Iran (davantage d'exportation de brut après la levée des sanctions occidentales) et pour l'Irak (davantage de production de pétrole).
Les exportateurs de brut du Moyen-Orient ont perdu des centaines de milliards de dollars depuis la chute des revenus pétroliers qui a commencé à la mi-2014.
La plupart [des pays] continuent de resserrer leur politique fiscale en réponse à des revenus pétroliers structurellement plus bas, tandis que les liquidités du secteur financier continuent de décliner. De nombreux pays restent aussi en proie à des conflits, souligne le rapport.
Le FMI a maintenu ses prévisions modestes de juillet pour l'Arabie saoudite, première économie de la région, tablant sur une croissance de 1,2% cette année et de 2% en 2017.
Le rapport a revu à la hausse les prévisions de croissance pour l'Iran (4,5% au lieu de 4% en avril) ainsi que pour 2017 (4,1% au lieu de 3,7%, taux mentionné en avril).
(c) AFP