Le pétrole monte, le marché gardant de l'optimisme sur l'Opep
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné 57 cents à 48,81 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en décembre, a avancé de 70 cents à 50,89 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Ces espoirs restent "l'un des principaux moteurs" du marché, selon les termes de M. Melek, alors que les investisseurs digèrent déjà depuis près d'une semaine les annonces faites mercredi par le cartel sur le sujet à l'issue d'une réunion exceptionnelle à Alger.
L'OPEP a annoncé son intention de réduire son offre, ce qui a relancé les cours, même si cet accord n'en est qu'à un stade préliminaire en vue d'un sommet en novembre et que les doutes demeurent sur sa mise en pratique par les différents pays producteurs.
"Même si les données de fond montrent que le marché reste trop approvisionné, c'est compensé par l'optimisme sur l'éventualité d'un accord en novembre", a expliqué Matt Smith, de ClipperData.
Les observateurs les plus optimistes mettaient l'accent sur l'aspect symbolique de l'accord, qui marque la fin de deux ans d'intransigeance de l'OPEP sur le sujet, quand bien même il aurait du mal à se concrétiser.
- Exemptions
De plus, l'accord préliminaire "comprend des lacunes considérables puisque la Libye, le Nigeria et l'Iran gardent la possibilité d'augmenter leur production", a souligné dans une note Tim Evans de Citi.
La Libye, perturbée par une guerre civile, le Nigeria, frappé cette année par une recrudescence de sabotages, et l'Iran, qui fait son retour sur le marché mondial à la suite de la levée de sanctions, sont effectivement exemptés de suivre la ligne de conduite générale.
La Russie est l'un des trois grands acteurs mondiaux du marché pétrolier, avec l'OPEP et les Etats-Unis, et, à l'inverse de ces deuxièmes, sa production n'a pas encore donné de signe de diminution cette année.
Elle "a atteint en septembre un niveau sans précédent depuis la fin de l'ère soviétique", cette fois selon des chiffres officiels, a souligné M. Evans.
(c) AFP