Le pétrole se stabilise sous les 50 dollars
Vers 16H00 GMT (18H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 49,03 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 21 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance gagnait 21 cents à 48,04 dollars.
Les pays de l'OPEP se sont accordés mercredi soir pour limiter leur production entre 32,5 et 33 millions de barils par jour, ce qui a déclenché le rebond des cours.
"Le scepticisme sur la faisabilité de cet accord explique pourquoi le baril de Brent n'arrive pas à franchir le seuil des 50 dollars", expliquait Jasper Lawler, de CMC Markets.
"Nous avons le sentiment que tant que les détails n'ont pas été réglés, la hausse restera modérée", estimait-il.
Parmi ces "détails", la position de la Russie, l'un des plus gros producteurs mondiaux mais pas un membre de l'OPEP, reste à définir. Alors que le pays a atteint un niveau de production record en septembre, à 11 millions de barils par jour, le ministre de l'Energie, Alexandre Novak, n'a pas clairement affiché une volonté de se limiter.
"Nous parlons de maintenir les niveaux qui ont été atteints. Mais savoir à quel niveau, c'est encore en discussion", a-t-il prévenu vendredi.
(c) AFP