Le pétrole en retrait, des zones d'ombres sur l'accord de l'Opep
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, dont c'est le dernier jour de cotation, valait 48,29 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 95 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance reculait de 65 cents à 47,18 dollars.
"La perspective d'une baisse de la production a probablement peu de chances de se matérialiser dans les semaines à venir", tempéraient les analystes de Saxo Banque. "Avant de tirer des conclusions hâtives, il est prudent d'attendre la mise en oeuvre concrète des décisions prises à Alger", prévenaient-ils.
Parmi les inconnues, la position de la Russie, qui n'est pas membre de l'OPEP, restait ambigüe. Le pays est l'un des plus grands producteurs mondiaux de pétrole, et a produit à un niveau record de plus de 11 millions de barils par jour en septembre.
"Nous parlons de maintenir les niveaux (de production) qui ont été atteints. Mais savoir à quel niveau, c'est encore en discussion", a prévenu vendredi le ministre russe de l'Énergie, Alexandre Novak.
Même à l'intérieur de l'OPEP, savoir quels pays devront abaisser leur production, alors que la Libye, le Nigeria et l'Iran sont exemptés du gel de la production, n'est pas limpide.
(c) AFP