Le pétrole en hausse à New York au lendemain de la réunion de l'Opep
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a gagné 78 cents à 47,83 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en novembre, a également progressé, de 55 cents à 49,24 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Les cours du pétrole se situent depuis deux ans à des niveaux bas à cause d'une production trop abondante par rapport à la demande.
Jeudi, la hausse des cours a toutefois été modérée, de nombreux investisseurs s'interrogeant sur la mise en place concrète de cette décision.
"Ce que l'on a appris hier, c'est que les membres de l'OPEP se sont mis d'accord pour trouver un accord en novembre. Cela ne signifie pas que quoi que ce soit ait été fait pour l'instant. Ils vont continuer à pomper dans leurs réserves dans les 60 jours qui viennent jusqu'à leur prochaine réunion le 30 novembre", a expliqué Bill Baruch de iiTrader.
D'ici là, un comité va notamment être mis en place pour déterminer les niveaux de production applicables à chacun des pays.
Cela "suggère que les vraies négociations n'ont pas encore commencé", a jugé David Martin de JPMorgan dans une note.
- Prudence
La même prudence a prévalu parmi les pays industrialisés consommateurs de pétrole.
L'enthousiasme était également tempéré par les exemptions dont pourraient bénéficier l'Iran et surtout le Nigeria et la Libye.
"Cette réduction de la production pourrait à peine suffire à compenser les augmentations de production du Nigeria et de la Libye auxquelles on s'attend et nous serions toujours dans un marché où l'offre est surabondante", a indiqué Andy Lipow.
Par ailleurs, les analystes attendaient de voir l'attitude de la Russie et des autres pays producteurs non membres de l'OPEP, qui représentent environ 60% de la production de brut mondial.
(c) AFP