USA: baisse inattendue des stocks de pétrole brut
Lors de la semaine achevée le 23 septembre, les réserves commerciales de brut ont diminué de 1,9 million de barils à 502,7 millions de barils, alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 3 millions de barils.
Les chiffres du DoE viennent en partie confirmer les estimations de la fédération privée American Petroleum Institute (API), qui avait annoncé la veille au soir une baisse plus marquée des réserves de brut.
Les stocks d'essence ont en revanche augmenté de 2 millions de barils alors que les experts de Bloomberg prévoyaient une hausse de seulement 500.000 barils.
Ils restent au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette époque de l'année et s'affichent en hausse de 2,3% par rapport à la même période en 2015.
Les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont baissé de 1,9 million de barils, contrairement aux attentes des experts de Bloomberg, qui tablaient sur une augmentation de 500.000 barils.
Elles progressent toutefois de 7,6% par rapport à l'an dernier et restent également au-dessus de la limite supérieure de la fourchette moyenne à cette période de l'année.
- Réserves totales stables
Toujours surveillée par les analystes, la production américaine a reculé de 15.000 barils par jour (b/j), à 8,497 millions de b/j (mbj).
Toutes catégories confondues, les stocks américains sont restés stables.
Du côté de la demande, sur les quatre dernières semaines, les États-Unis ont consommé en moyenne 20 mbj de produits pétroliers, soit 2,7% de plus que l'année précédente à la même époque.
Durant la même période, la demande d'essence a monté de 3,6% sur un an, alors que celle de produits distillés a baissé de 6,4%.
Les raffineries américaines ont ralenti la cadence, fonctionnant à 90,1% de leurs capacités contre 92,0% la semaine précédente.
(c) AFP