Pétrole: l'Algérie insiste sur la nécessité d'une action sur l'offre

Alger: Le ministre algérien de l'Energie, Noureddine Boutarfa, a une nouvelle fois insisté mercredi sur la nécessité d'agir sur l'offre d'or noir pour stabiliser le marché pétrolier et relancer les investissements, avant le début d'une réunion informelle de l'Opep à Alger.

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Il faut agir sur l'offre pour pouvoir +restabiliser+ le marché, plombé depuis plus de deux ans par une production excédentaire, a déclaré M. Boutarfa lors d'une conférence de presse clôturant un forum énergétique international et avant la réunion du cartel dont l'Algérie fait partie.

Ce marché de l'énergie a besoin d'être un peu régulé, a-t-il poursuivi. La loi de l'offre et de la demande ne s'applique pas de manière rationnelle.

Aujourd'hui, on ne peut pas évoluer de manière erratique parce que quand on évolue de manière erratique, il n'est pas possible de préparer l'avenir, a-t-il ajouté.

M. Boutarfa s'est inquiété notamment de la chute des investissements dans le secteur pétrolier en raison de la faiblesse des cours.

Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les investissements dans l'exploration-production de pétrole et de gaz ont chuté de 25% en 2015 et ont continué à décliner par la suite.

Investir à moins de 50 dollars (le baril) n'est pas possible, a estimé le ministre algérien. Est-ce que finalement cette situation ne va pas créer une autre situation encore plus complexe dans les années à venir? D'où l'intérêt de tous les pays de trouver un compromis.

C'est clair que d'un point de vue théorique, l'intérêt général, tout le monde le soutient. Et puis à partir d'un moment, on revient aux intérêts particuliers, et là ça devient un peu plus complexe, a-t-il ajouté.

La réunion informelle de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) doit débuter à 14h00 GMT pour discuter d'un éventuel gel de la production.

Mais la perspective d'un consensus entre le cartel de 14 pays s'est fortement amenuisée dès la veille en raison de désaccords entre l'Arabie Saoudite et l'Iran.

(c) AFP

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