Pétrole: le marché se redresse mais reste faible
Alors que le marché pétrolier se remet de sa plus sévère crise, il reste faible, a déclaré Amine Nasser lors d'une conférence sur l'énergie à Dubaï.
Les investissements dans la capacité de production de pétrole et de gaz dans le monde ont été annulés ou reportés, ce qui a ralenti l'offre, notamment pour le pétrole de schiste américain, a-t-il expliqué.
Malgré sa volatilité, le marché s'oriente vers un rééquilibrage et les prix pourraient s'améliorer avec le temps, a indiqué le patron d'Aramco, dont le pays, l'Arabie saoudite, est le premier exportateur de brut dans le monde.
Il a toutefois prévenu que la volatilité du marché pourrait persister dans un proche avenir.
L'Arabie saoudite et la Russie, les deux principaux producteurs mondiaux de brut, n'ont jusqu'ici pris aucune mesure pour enrayer l'offre excédentaire qui plombe les prix depuis mi-2014, fruit du boom des hydrocarbures de schiste américains et de la stratégie de l'OPEP d'ouvrir à fond les robinets pour maintenir ses parts de marché.
Quand l'OPEP avait abordé le sujet d'un gel de la production pour la dernière fois, l'Iran, tout juste de retour sur le marché après la levée des sanctions internationales, avait tenu tête à l'Arabie saoudite en refusant de maintenir sa production au même niveau.
(c) AFP