Le pétrole proche de l'équilibre avant la réunion de l'Opep à Alger
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 47,82 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 17 cents par rapport à la clôture de jeudi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance reculait de 11 cents à 46,22 dollars.
Ils ont cependant été nettement moins encourageants en ce qui concerne leurs productions nationales, soulignaient les analystes de PVM Reports.
"Le ministre russe délégué à l'Énergie a entamé la confiance de ceux qui misaient sur un accord sur la production (...). Il a affirmé qu'une baisse n'était pas à l'ordre du jour. Le ministre irakien du Pétrole, qui soutient ouvertement un effort mondial coordonné, a affirmé jeudi qu'il visait une production nationale de 5 millions de barils par jour, contre une production quotidienne de 4,35 millions de barils actuellement", énuméraient-ils.
"A part si l'Arabie Saoudite (premier producteur mondial, NDLR) abaisse sa production, nous ne voyons pas comment l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) pourrait limiter sa production, alors que le Nigeria va relancer ses exportations et que la Libye s'apprête à faire de même", résumait Olivier Jakob, analyste de Petromatrix.
"Afin de préparer le rassemblement d'Alger, des responsables saoudiens et iraniens se seraient rencontrés à Vienne cette semaine", rapportait Olivier Jakob.
(c) AFP