Le pétrole baisse en Asie
Le pétrole avait connu deux jours de hausse, porté par un dollar faible et une baisse surprise des stocks hebdomadaires de brut américains.
La Russie et les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) emmenés par l'Arabie saoudite se retrouvent en Algérie lundi pour trois jours afin de discuter de l'excès d'offre qui déprime le marché depuis 2014.
Rien n'indique que la réunion débouchera sur des mesures de gel ou de réduction de la production même si les informations sur une rencontre entre l'Arabie saoudite, l'Iran et le Qatar à Vienne ont alimenté l'optimisme de certains investisseurs.
Vers 03H20 GMT, le baril de light sweet crude (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour livraison en novembre, référence américaine du brut, cédait 50 cents à 45,82 dollars, dans les échanges électroniques en Asie.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en novembre, perdait 37 cents à 47,28 dollars.
Une précédente tentative de geler la production sous l'égide de l'Arabie saoudite avait tourné court en avril, l'Iran refusant d'y prendre part si vite après son retour sur le marché suite à la levée des sanctions économiques à son encontre."Les attentes concernant la réunion de l'OPEP en Algérie ont soutenu (les cours) bien que la probabilité d'un accord soit très faible", a commenté Stephen Innes, trader chez Oanda. "Mais les récentes données sur les stocks américains étant encore bien présentes dans les mémoires, les prises de bénéfices dominent le paysage actuel".
Jeudi à la clôture, le WTI a pris 98 cents à 46,32 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le Brent a également progressé, de 82 cents à 47,65 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
(c) AFP