Le pétrole finit en nette hausse grâce aux stocks américains
Le cours du baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.), référence américaine du brut, a pris 1,29 dollar à 45,34 dollars sur le contrat pour livraison en novembre au New York Mercantile Exchange (Nymex).
A Londres, le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, a également progressé, de 95 cents à 46,83 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Lors de la semaine achevée le 16 septembre, les réserves commerciales américaines de brut ont diminué de 6,2 millions de barils alors que les experts interrogés par l'agence Bloomberg tablaient sur une hausse de 3,25 millions de barils.
"Il y a quelques semaines, nous avions eu une forte baisse et tout le monde pensait que c'était dû à la tempête tropicale Hermine, que les importations reviendraient et que l'on verrait une forte hausse des stocks. Une fois de plus, cela n'a pas été le cas", a expliqué Mike Dragosits de TD Securities.
"Soit une partie de ce brut a été détournée ailleurs, soit nous l'avons consommée", a ajouté Andy Lipow de Lipow Oil Associates.
Les cours du brut avaient entamé leur hausse dès mardi soir dans les échanges électroniques, après la publication de l'estimation de l'organisation professionnelle American Petroleum Institute (API), qui tablait sur une baisse encore plus importante, de 7,5 millions de barils de brut.
Toujours en faveur d'une hausse des cours, la diminution des stocks d'essence a été plus marquée qu'attendu, de 3,2 millions de barils selon le DoE.
Beaucoup d'incertitudes pesaient sur les réserves d'essence, une fuite ayant provoqué l'arrêt partiel d'un oléoduc entre New York (nord-est du pays) et Houston (sud) depuis la semaine précédente.
En revanche, les réserves de produits distillés (gazole, fioul de chauffage, kérosène, etc.) ont progressé de 2,2 millions de barils, soit plus que les attentes des experts.
"Cela semble normal en cette période de l'année, jusqu'à ce que cela baisse dans les semaines à venir", a toutefois nuancé Mike Dragosits de TD Securities.
Une réunion informelle des pays producteurs doit se tenir le 27 septembre à Alger en marge du Forum de l'Energie afin de tenter d'obtenir un gel de la production.
Elle doit réunir des représentants de membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de non-membres du cartel, dont la Russie.
(c) AFP