Le pétrole profite des estimations de stocks de l'API
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 88 cents par rapport à la clôture de mardi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour la même échéance, dont c'est la première utilisation comme contrat de référence, gagnait 94 cents à 44,99 dollars.
Selon les estimations de la fédération professionnelle American Petroleum Institute (API), les réserves de brut auraient diminué de 7,5 millions de barils et celles d'essence de 1,4 million alors que celles de produits distillés auraient augmenté de 200.000 barils, relevaient des analystes.
"Cela va complètement à l'encontre du consensus publié par Bloomberg" pour les stocks officiels publiés par le DoE, notait Bjarne Schieldrop, analyste chez SEB.
Selon la prévision médiane des analystes interrogés par l'agence Bloomberg News, les stocks de brut auraient plutôt grimpé de 3,25 millions de barils lors de la semaine achevée le 16 septembre et ceux de produits distillés se seraient étoffés de 200.000 barils tandis que les stocks d'essence auraient baissé de 1,4 million de barils.
Reste à savoir si les chiffres officiels qui vont être publiés dans la journée par l'EIA (Energy Information Administration, une antenne du département américain de l'Énergie) confirmeront ceux de l'API.
Les investisseurs se montraient par ailleurs relativement optimistes quant à la rencontre d'Alger la semaine prochaine, où les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devraient se retrouver de façon informelle, en compagnie de pays producteurs non-membres de l'organisation, comme la Russie.
"Si une réunion officielle a vraiment lieu, cela montrera que l'OPEP est vraiment inquiète, et les chances qu'elle agisse augmentent donc", commentait Bjarne Schieldrop.
(c) AFP