Le pétrole efface ses gains de la veille et attend Alger
Vers 10H10 GMT (12H10 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 45,73 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en retrait de 0,22 cents par rapport à la clôture de lundi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois d'octobre, dont c'est le dernier jour de cotation, reculait de 17 cents à 43,13 dollars.
Alors que les membres de l'OPEP devraient se réunir à Alger de façon informelle, les risques de surproduction se sont multipliés, notamment en provenance de pays dont les exportations ont été perturbées récemment: le Nigeria, le Venezuela et la Libye.
"Ces craintes ont été exacerbées par des commentaires du ministre du pétrole vénézuélien, Eulogio Del Pino, qui a suggéré que la production mondiale devrait être réduite de 10% pour être en ligne avec la tendance mondiale", notait Bill Holder, analyste chez Love Energy.
Les marchés attendaient également les réunions de la Banque du Japon (BoJ) et de la Réserve fédérale américaine (Fed), dont les décisions de politique monétaire pourraient influencer le cours du dollar.
Les investisseurs qui possèdent d'autres devises et qui doivent utiliser le billet vert pour acheter des barils perdent en effet du pouvoir d'achat quand la monnaie américaine grimpe, et en gagnent quand elle descend.
(c) AFP