Le pétrole rebondit, la production libyenne menacée par des affrontements
Vers 10H00 GMT (12H00 HEC), le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre valait 46,36 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 59 cents par rapport à la clôture de vendredi.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI WTI Le West Texas Intermediate (WTI), aussi appelé Texas Light Sweet, est une variation de pétrole brut faisant office de standard dans la fixation du cours du brut et comme matière première pour les contrats à terme du pétrole auprès du Nymex (New York Mercantile Exchange), la bourse spécialisée dans l'énergie.) pour le mois d'octobre s'adjugeait 63 cents à 43,66 dollars.
"La reprise des combats en Libye montre que le rebond des exportations de brut ne se fera pas de lui-même, comme nous avons déjà pu le voir maintes fois", commentait Bjarne Schieldrop, responsable des analyses de SEB Markets.
Les autorités basées dans l'Est, qui contrôlent la région productrice du Croissant pétrolier, ont en effet dû repousser dimanche une offensive lancée par une milice alliée au gouvernement d'union nationale libyen (GNA), qui visait à reprendre le contrôle de terminaux.
Un réservoir de brut a pris feu lors des combats dans le port d'al-Sedra, a précisé la Compagnie nationale du pétrole (NOC) dans un communiqué.
"La Libye produit actuellement 0,25 million de barils par jour, alors qu'elle en produisait 1,6 million auparavant, et qu'elle dit qu'elle pourrait revenir à une production d'un million de barils par jour avec l'accord politique actuellement en place", rappelait Bjarne Schieldrop.
Les gains du pétrole restaient cependant modérés en regard des pertes de la semaine dernière alors que les investisseurs attendaient la réunion informelle de l'OPEP la semaine prochaine.
(c) AFP