Venezuela et Libye font monter le pétrole en Asie
Les membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) se réuniront la semaine prochaine de façon informelle à Alger avec des producteurs non membres du cartel pour discuter de la surabondance actuelle de l'offre qui plombe les prix depuis deux ans, et des moyens de soutenir les cours.
Le président vénézuélien Nicolas Maduro a assuré dimanche, en clôture du 17e sommet du mouvement des pays Non-Alignés, dont il assumait la présidence, que les producteurs de pétrole étaient proches d'un accord pour stabiliser les prix du brut.
Le baril de Brent, référence européenne du brut, pour livraison en novembre, progressait de 78 cents, à 46,55 dollars.
Vendredi, les cours du pétrole avaient terminé en baisse, les inquiétudes sur la surabondance de l'offre, à court comme à plus long terme dominant à nouveau le marché.
Le cours de WTI a perdu 88 cents au New York Mercantile Exchange (Nymex). A Londres, le Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre, a lui aussi reculé, de 82 cents sur l'Intercontinental Exchange (ICE).
Une offensive lancée par une milice alliée au gouvernement d'union nationale libyen (GNA) pour reprendre le contrôle de terminaux du Croissant pétrolier a par ailleurs été repoussée dimanche par les forces d'une autorité rivale basée dans l'Est de la Libye.
Un réservoir de brut a pris feu lors des combats dans le port d'al-Sedra, a précisé la Compagnie nationale du pétrole (NOC) dans un communiqué.
Les bruits de l'OPEP quant à un possible accord sur la production, les affrontements autour d'un terminal qui devait effectuer ses premières livraisons depuis 2014 ont contribué au rebond du Brent et du WTI, a estimé Jeffrey Halley, analyste chez OANDA.
(c) AFP