Les Etats-Unis favorables aux exportations pétrolières libyennes
M. Winer, joint mercredi soir au téléphone à Washington, a dans le même temps affirmé que la communauté internationale était prête à intervenir si le GNA lui demandait de bloquer une cargaison de pétrole.
Les forces du général Khalifa Haftar, liées aux autorités libyennes non reconnues basées à Bayda dans l'est du pays, se sont emparées entre dimanche et lundi des quatre terminaux de la région du Croissant pétrolier (nord-est), et la Compagnie nationale du pétrole (NOC) a ensuite annoncé la reprise imminente des exportations.
M. Winer a toutefois averti que si le pétrole prenait le chemin d'un tout autre groupe, que de nouveaux comptes bancaires apparaissaient, ou qu'il était vendu à des parties ne possédant pas de contrats légaux (...), les Etats-Unis s'efforceraient d'appliquer les décisions du Conseil de sécurité de l'ONU.
Il a par ailleurs assuré que la communauté internationale interviendrait pour soutenir le gouvernement d'union nationale si ce dernier lui demandait de bloquer une cargaison de pétrole.
L'important est que le pétrole ne soit utilisé par aucune autre partie, a-t-il affirmé, en référence au GNA, reconnu par la communauté internationale.
Il a appelé au retrait des forces militaires des zones autour des terminaux pétroliers, insistant sur la nécessité du dialogue car le conflit n'est dans l'intérêt de personne.
Le chef du GNA Fayez al-Sarraj a lui aussi cherché l'apaisement, appelant toutes les parties à se réunir d'urgence pour discuter d'un mécanisme permettant de sortir le pays de la crise.
(c) AFP